Parutions

Parutions

A l’écoute


Entretiens entre Jacques Darras et Richard Sieburth sur la poésie de langue anglaise et sa traduction. L’anglais est devenue la langue des échanges commerciaux et humains par excellence à travers le monde. Connaît-on pour autant l’anglais si l’on ne sait rien de sa littérature et surtout de sa poésie ? Dans un joyeux entretien avec Richard Sieburth, longtemps professeur de littérature française à New York University (NYU) et traducteur de poésie (Maurice Scève, Louise Labbé, Baudelaire etc…), le poète et traducteur Jacques Darras raconte ce qui l’a détourné d’un parcours classique vers le latin et le grec pour l’amener à découvrir la poésie de langue anglaise. Ou comment un enfant né en pleine deuxième guerre mondiale a pu bénéficier d’une éducation sensible et intellectuelle « libératrice » à la lecture des poètes Whitman, Pound, Olson, Bunting etc…sans pour autant trahir ses propres convictions européennes. (Collection ‘Les Passeurs d’Inuits’)
En savoir plus…

L’embouchure de la Maye dans les vagues de la mer du nord

La fréquentation du théâtre de Shakespeare tout comme plusieurs voyages effectués aux landes du Yorkshire ou aux lointaines Hébrides, ces îles écossaises du grand large, inspirent ces textes de méditation et de respiration maritime. D’emblée, le poème partage un espace métaphorique commun avec le monde insulaire. Un poème est une île, un recueil de poèmes configure un archipel. Passer d’une île l’autre, d’un poème l’autre, peut se faire dans le désordre, d’avant en arrière, au gré du vent des pages. C’est liberté totale pour le lecteur qui ici, à sa guise, forge sa propre continuité de lecture sans être soumis, comme dans la prose, à une contrainte d’enchaînement. D’ailleurs, à la fin comme au commencement, poésie est liberté. (Le Castor Astral)

Pour un petit Français ayant grandi en zone occupée lors de la deuxième Guerre Mondiale, l’anglais fut la langue libératrice par excellence. À présent qu’elle est devenue vecteur mondial des échanges commerciaux, sa présence est souvent vécue comme aliénante. D’où la nécessité de mettre en lumière sa puissance poétique propre. Dans ce livre d’entretiens, le poète Jacques Darras, traducteur de l’anglais (Shakespeare, Whitman, Lowry, Blake, Coleridge etc .), confie à son ami new yorkais Richard Sieburth, traducteur du français (Labbé, Scève, Baudelaire, Guillevic etc.) comment il s’est formé et transformé au contact des poésies britannique et américaine. Récit franc, vivant, agrémenté par l’humour, ce résumé d’une vie entière nous aide à mesurer l’écart séparant deux cultures, deux traditions. Comment lire Shakespeare aujourd’hui? Confrontant deux versions des Sonnets, proposées par lui à des époques différentes, Jacques Darras invite simultanément les figures célèbres de Macbeth, Lear, Hamlet, Shylock etc. à se réincarner dans le monde contemporain. Les rencontres ont lieu entre Douvres et les Hébrides écossaises, cependant que, du Vè siècle à nos jours, le temps prête sa profondeur au décor. À mesure que le voyage avance, Jacques Darras dialogue avec d’autres figures de la poésie et la pensée, Basil Bunting, Hugh MacDiarmid, Geoffrey Mackay Brown, Jean Scot Érigène ou Saint Augustin. Ce nouveau volume d’aventures de La Maye, le troisième, propose au lecteur une navigation d’île en île, de poème en poème, esprit et sens en éveil pour le proche, le lointain et l’au-delà.

En savoir plus….

Share this!

Subscribe to our RSS feed. Tweet this! StumbleUpon Reddit Digg This! Bookmark on Delicious Share on Facebook