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  Arqueologia del aqua

Arqueologia del aqua

« Darras aqui propone un desarrollo de su poetica que puede resumirse en su idea de la « fluidificacion fluviale » y de la fluidez poetica: en concreto, en la de los rios del norte
con su « uniformidad falsamente placida »…Darras se affirma aqui como uno de los mejores poetas francescas de hoy »

 

« Darras développe dans ce livre sa poétique, laquelle peut se résumer par son idée de « fluidification fluviale » et de fluidité poétique: plus concrètement, celle des fleuves du Nord
avec leur « uniformité faussement placide »…Darras s’affirme ici comme l’un des meilleurs poètes de langue française d’aujourd’hui. »

 

(Jaime Siles, ABC du 8 octobre 2011)

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  A CIEL OUVERT

A CIEL OUVERT

À CIEL OUVERT
 aux éditions La Passe du Vent

« …Il est rare qu’une amitié persévère dans le temps. Quand cette amitié a pour source et pour mobile la poésie, on est quasiment devant un miracle. Nous nous connaissons Yvon et moi depuis près de quinze ans. Depuis les premières éditions du Festival des Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Son créateur le romancier Michel le Bris, grand amateur de littérature anglo-saxonne, avait signalé à son ami Yvon ma traduction des Feuilles d’Herbede Walt Whitman. Yvon m’invita à Lannion. C’était une nuit d’hiver, à la bibliothèque municipale. Je m’attendais à ne rencontrer aucun auditeur, tant il faisait sombre et froid. Il y eut une assistance de cinquante personnes chaleureuses et cultivées. Autre miracle… » (JD)

 

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  La Conjugaison des places amoureuses

La Conjugaison des places amoureuses

« Plus au Nord, dans une ville au-delà la frontière, existe une célèbre place au sol descendant de manière accentuée en sens oblique sans qu’aucne rivière, du côté latéral le plus incliné, commande ou justifie une telle inclinaison. C’est la folie de la communauté seule qui est responsable de cette disposition. Ici les pignons sont coiffés d’or peint à même les moulures ou sculptés en forme d’animaux tels que cygne ou chevaux ailés emportant quelque empereur à la conquête chimérique des nuages. Vue d’au-dessus, la société d’en bas, c’est-à-dire la foule sur la place, faite de touristes des quatre coins du globe déambulant au milieu des bouquets de fleurs, glaïeuls ou chrysanthèmes, ainsi que de coulons roucoulant dans leurs cages, l’œil arrondi en forme de rêve, a, en vérité, la tête en bas, cependant que son image corrigée dans le droit sens de la hauteur se promène dans la proximité des cimes, dans un hétéroclite jardin composé d’un mobilier de vasques, de vases et de statues de déesses florales ou vertumnales, pesamment immortalisées dans le marbre. Si l’on ajoute que devant telle balustrade entourant le perron de l’ancien Hôtel qui fut construit, face à la Maison Communale, par les très extravagants Grands Ducs d’Occident, rivalisant en folie et en largesse avec les bourgeois des corporations, eurent lieu directement à l’épée quelques décapitations fameuses comme celle du comte d’Egmont, on comprendra que la tête, au milieu d’un tel décor, perde très spontanément sa prééminence dans l’ordre de la hiérarchie statuaire mais aussi bien statutaire pour occuper plusieurs autres postes possibles d’excentricité. Vicerégale déléguée aux colonies lointaines, elle ouvre une vacance dont le reste du corps profite, installant une sorte d’aristocratie désordonnément égalitaire à sa place. Mais derrière cette folie de façades, comment expliquer que la Ghilde des estaminets à bières de soleil ou cafés noirs comme une prophétie, donne le sentiment d’un dilatement et d’un tournoiement de danse où chacun simultanément tiendrait la place du roi? » (extrait)

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  LA MAYE RÉFLÉCHIT (La Maye. tome VII)

LA MAYE RÉFLÉCHIT (La Maye. tome VII)

Parution de LA MAYE RÉFLÉCHIT aux éditions Le Cri à Bruxelles (290 pages) Mars 2009

Ce septième tome de la Maye reprend Moi j’aime la Belgique (L’Arbalète/Gallimard 2001) et y ajoute quatre textes inédits.

LA MAYE RÉFLÉCHIT reprend le cours du long poème en plusieurs Cantos publiés par l’auteur depuis 1988. Il constitue le Tome VII d’un travail dont tous les tomes comprennent dans leur titre le nom de la petite rivière Maye, ultime affluent de la Somme aux portes de la Manche. Outre « Moi j’aime la Belgique ! » paru en 2001 dans la collection l’Arbalète/Gallimard et publié ici sous une forme remaniée, le livre comprend quatre textes inédits qui sont « Brève méditation sur le nom de Maastricht ou comment nous eûmes toujours mal au front en Picardie » ; « René Descartes avec Héléna Jans dans la Frise » (Helena Jans, la servante néerlandaise de Deventer avec laquelle le philosophe eut une fille) ;  » Éloge du pain d’épices et autres douceurs » ; « Huit réfléchissements de la Maye » (textes en prose). La notion de réfléchissement vient se substituer plus modestement à celle de réflexion. Le jeu de la lumière et de l’eau constitue le thème de ce « vitrail » maritime de la Maye. Deux dessins de l’auteur, un pastel et une gouache, illustrent la couverture.

 

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  les îles gardent l’horizon

les îles gardent l’horizon

Marches poétiques dans la littérature de langue anglaise aux éditions Hermann

 « Sans prétendre à l’exhaustivité impossible, mais avec une précision et une clarté rare, Jacques Darras nous fait découvrir les contrées inconnues des littératures anglaises, écossaises, américaines. L’ouvrage se présente comme un parcours dont les guides sont des écrivains, surtout des poètes, parfois méconnus, que l’auteur choisi d’aborder comme des îles, des îlots. On en arpente les phrases, les vers et les textes à marches enthousiastes. ils ont pour nom Bunting, Hughes, Heaney, Larkin, Jones, MacDiarmid, MacLean, Pound, Williams, Olson, Zukofsky, etc.

Cette diaspora poétique, patiemment réunie au fil des ans par l’auteur, dessine aujourd’hui les contours d’un monde neuf. Une sorte d’Atlantide émergée de la mer. Un seuil entre l’Amérique et l’Europe. Une extension soudaine de notre sensibilité. »

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  Nous ne sommes pas fait pour la mort

Nous ne sommes pas fait pour la mort

Parution le 14 Mars 2006 dans la collection l’autre pensée aux éditions Stock.

Je sais que je vais mourir. J’espère « savoir » mourir. Je ne sais pas ce qu’est la mort. La mort n’est pas de l’ordre du savoir mais de la spéculation, nourrie par une épreuve chaque fois unique, chaque fois répétée. « Après la première mort il n’y en a plus d’autre », lance le poète Dylan Thomas. Mes poètes – anglais, surtout – n’ont pas peur de la familiarité avec la mort. Mais que peut-on espérer des philosophes comme Heidegger qui nous clouent désespérément à l’horizon de notre propre mortalité ? Pour la première fois depuis des siècles, nous vivons dans une non représentation de la mort. Par scepticisme, athéisme, matérialisme ou « modernisme » affichés. Combien de temps croyons-nous pouvoir encore tenir dans un tel désert ? Ne plus imaginer la mort c’est accepter, de fait, la mort de l’imagination. C’est mourir à la vie de notre vivant. La question adressée par ce livre à la philosophie, à la religion et à l’art est une affirmation joyeuse du rôle dévolu à la poésie en temps de détresse.

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  Tout à coup je ne suis plus seul

Tout à coup je ne suis plus seul

Roman chanté compté « Tout à coup je ne suis plus seul » Gallimard Collection l’Arbalète

Ce roman chanté compté suit le héros Laurence Sterne d’Irlande en Picardie, de Champagne en Allemagne et au Pays-Bas. C’est un nouveau voyage sentimental qui tourne le dos à l’Amérique et explore le lien entre la courtoisie médiévale (le roman de la rose) et la légèreté baroque du XVIIIè siècle, (Bach et Mozart), posant une figure européenne encore à venir.

Ce quatrième volume dans la série de la Maye est le symétrique de van Eyck et les rivières

1.

Je m’appelle Laurence Sterne.

Mon nom sonne Français.

Laurence en français est féminin.

Sterne aussi est féminin.

Sterne est l’hirondelle de mer.

Je suis hirondelle de mer.

Je vole au ras des vagues de la Manche ou de la mer du Nord.

Je zigzague sur les crêtes et les creux de la langue.

J’appartiens à la faune phonétique migratrice.

Sterne veut aussi dire les étoiles en allemand.

Je suis une petite hirondelle de mer naviguant selon les étoiles.

Joli n’est-ce pas ?

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  Antologia Fluvial

Antologia Fluvial

Dans le courant du mois de Novembre 2005 paraît en espagnol aux éditions Calima à Madrid, dans la traduction du poète Miguel Veyrat, une anthologie des poèmes de Jacques Darras, sous le titre Antologia Fluvial

Introduction :

POETA, FILÓSOFO Y TROVADOR DE LA NUEVA EUROPA

Jacques Darras ha fundado una forma de vida poética bautizada en uno de sus versos deslumbrantes como poème parlé marché, que hubiese hecho las delicias de Antonio Machado. Poema hablado que hace camino al andar, que canta poesía hablando. Filólogo enamorado de los ríos, toma de la metáfora de las aguas subterráneas -de donde nacen hontanares que son luego alfaguaras, devienen ríos, cataratas y cauces torrenciales o plácidos y serenos-, la esencia de su poesía. Como las lenguas, cree Darras que los ríos no reconocen fronteras y penetran y enriquecen con sus limos los países que cruzan, al igual que los trovadores crearon las lenguas europeas en su ir y venir llevando noticias, poemas y canciones en la bellísima lengua latina, inalterable hasta entonces.

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  Vous n’avez pas le vertige

Vous n’avez pas le vertige

«De la Moselle vigneronne au Neckar de Hölderlin, on monte à l’oblique vers la Prusse et la Baltique. À Berlin, on sonne hardiment au 125 Chausseestrasse pour dialoguer avec Bertolt Brecht qui y surplomba quotidiennement le cimetière où il est enterré, à côté de Hegel et de Fichte. Raidi par la surprise on rentre à Paris, plus que jamais ouverte aux gares et vents de l’univers – comprimé de nostalgie automnale à diluer dans un peu d’effervescence. On avale, on repart ! Direction l’ouest d’où l’on espérait qu’allait venir une seconde Libération. Ce n’est pas celle qu’on croyait. À Clères, falaise normande où veillent Braque, Roussel et Prévert, est appuyée la nouvelle échelle du vivant. Les animaux de la fable nous enseignent l’exacte altitude de nos verticalités. Où que nous allions désormais sur Terre un changement d’allure s’impose. Nous devons nous réadapter au pas long et ample de la fable – Märchen, marches taillées en hauteur pour le souffle. À Romme (Aravis) où nous posons notre provisoire capitale des cimes, la petite rivière Maye nous avait étonnamment précédés. C’est à suivre…» Jacques Darras.

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